Quand la révolution numérique a commencé, l’enthousiasme était là !

Tout allait être possible, la technologie, la domotique, notre quotidien allait devenir la vie  rêvée des films d’anticipation. La génération précédant les « digital natives » s’est émerveillée en découvrant le champ des possibles et chacun souhaitait participer à cette frénésie de nouveaux appareils. A cette époque, les techno-sceptiques étaient taclés de dinosaures et de rétrogrades. Quelques années plus tard, des études ont commencé à nous alerter sur les effets de la lumière bleue des écrans, des ondes wifi…puis on commença à parler des troubles de l’attention, de la concentration.

Or notre cerveau, tel qu’il est conçu, tel qu’il s’est développé, n’est pas fait pour l’ère numérique actuelle.

“Celle-ci, par sa vitesse, son mode constant de changement, « ne convient ni à son fonctionnement, ni à son développement »[1]. Nous sommes assaillis, sur stimulés d’informations, de pop-up, de vidéos en lecture automatique (ces vidéos qui s’enchainent les uns à la suite des autres) et c’est difficile d’y résister !

Un jeu de massacre pour le cerveau des enfants

Le problème est que notre cerveau fonctionne alors brutalement et de plus en plus de manière sous-optimale. Si c’est très préoccupant pour les adultes cela devient dramatique pour le cerveau en construction des enfants, des plus jeunes aux adolescents. Le cerveau ne terminant sa « construction » que vers 25 ans…

Le cerveau ne supporte pas la sur-stimulation provoquée par l’excitation induite par les écrans

Les faits sont là avec l’apparition exponentielle de troubles du développement du langage chez les plus jeunes ainsi que des problèmes d’attention et de sommeil. Cela est dû au fait que l’exposition permanente aux écrans crée une activité électrique du cerveau non maitrisée. Or en cas de sur-stimulation, notre cerveau ne peut jamais ou rarement « fermer » un dossier en cours. Il est programmé pour l’achèvement des tâches. Tant qu’il n’est pas allé au bout de quelque chose, le « dossier » reste ouvert et crée à terme une charge, voire une surcharge mentale. Notre cerveau peut difficilement se mettre au repos pour récupérer, assimiler, travailler en « off ».

Que faire avec tout cela ?


Mettre son cerveau au repos

D’abord, apprendre à se reposer. Dans son livre[2]sur la fatigue, Léonard Anthony nous invite à ce repos : par exemple, lorsque je suis seul pour déjeuner, seulement déjeuner, en étant conscient de ce déjeuner, sans regarder son téléphone, ou même lire. Et prendre du temps pour rien. Juste pour être là, sans avoir l’impression de perdre son temps.

Cultiver des moments de pleine conscience dans son quotidien

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La méthode Vittoz répond à cela. Des exercices simples mais puissants qui permettent de se « reconnecter » à soi, aux autres et à ce qui nous entoure. Pour se rendre compte que finalement l’écran ne nous est pas si indispensable…


[1] Michel Desmurget, in Cerveau & Psycho, décembre 2019

[2] Léonard Anthony, Fatigue : et si on apprenait à vraiment se reposer?, 2018


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