Importance du cerveau pour l’ équilibre psychologique

Quand le docteur Vittoz en 1907 a pointé l’importance du cerveau dans l’équilibre de la personne, il ne possédait pas toutes les connaissances que nous avons aujourd’hui grâce aux neurosciences.
Les neurosciences nous apportent à présent de nombreux éclairages sur le fonctionnement du cerveau.
Trois découverte récentes montrent toute la pertinence de la pratique du Vittoz.

Trois éclairage des neurosciences sur la pratique de la pleine conscience intégrée proposée par la méthode Vittoz.

1. La neuroplasticité

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Notre cerveau se modifie et se reconfigure tout au long de notre vie et cela d’autant plus que l’on répète régulièrement les choses.
« La base de la neuroplasticité c’est la notion d’expériences et d’exercices inlassablement répétées » (Christophe André)

Plus une voie neuronale est sollicitée régulièrement plus elle est renforcée.

« Lorsqu’une information se répète et survient une deuxième fois dans le cerveau, elle prend beaucoup plus facilement le canal déjà ébauché. Ensuite cela va à toute allure. » B. Cyrulnik.
Or la méthode Vittoz encourage une pratique régulière à travers des exercices simples courts et clairement définis. Il ne s’agit pas forcément de pratiquer sur une longue durée mais plutôt à la façon des 3 P avec des exercices qui seront

  • Petits
  • Précis
  • Possibles

Par exemple boire son thé ou son café, beurrer sa tartine, se laver les mains en actes conscients. C’est ainsi que la plasticité se met peu à peu en place.

2. L’imagerie cérébrale

La pratique Vittoz propose souvent les yeux fermés de laisser venir l’image d’une situation vécue qui a fait du bien, par exemple qui a apporté du calme ou de la joie. Cet exercice est appelé appel d’état.

Or l’imagerie cérébrale montre qu’il se passe la même chose dans le cerveau quand nous vivons l’action ou quand nous la revoyons mentalement. Cela veut dire que chaque fois que nous revivons mentalement une situation qui nous a fait du bien, les mêmes neurotransmetteurs sont produits Dans notre cerveau. C’est comme un double effet.
Mais attention si cela marche dans un sens cela marche aussi dans l’autre pour des situations qui nous font du mal. Quand nous ressassons des choses difficiles, des émotions négatives, pour notre cerveau c’est comme si nous revivions la situation négative. Avec Vittoz nous apprenons à retrouver des états plutôt réconfortants, rassurants, ce qui renforce tout le travail psychique qui est fait à travers tous les exercices d’appel d’état.

3. Le réseau par défaut

Cette découverte est assez récente. Le réseau par défaut se met en place lorsque notre cerveau n’est pas focalisé, quand nous sommes dans ce que l’on appelle le vagabondage cérébral. 

Cette découverte est assez récente. Le réseau par défaut se met en place lorsque notre cerveau n’est pas focalisé, quand nous sommes dans ce que l’on appelle le vagabondage cérébral. 

La recherche a permis de découvrir que cette situation est très consommatrice d’énergie. Dans cette situation le cerveau consomme beaucoup plus d’énergie que lorsque qu’il est focalisé à ce qu’il fait.
Cela montre bien l’importance d’apprendre à être focalisé. Soyons focalisé cela veut dire soyons concentré ou soyons réceptif. Quand nous sommes en réceptivité, notre cerveau est aussi focalisé. C’est ce que l’on appelle une ouverture attentionnelle.

L’émerveillement une réponse pour réduire le vagabondage

En effet une étude publiée dans la revue human brain mapping, conclue que l’émerveillement résultant de cette ouverture attentionnelle peut réduire le vagabondage cérébral propre à ce fameux réseau cérébral par défaut.

Alors soyons attentifs et réceptifs aux beaux instants si simple soient-ils, que notre quotidien nous donne à vivre.

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