A l’heure du déjeuner

Faire de sa pause déjeuner un moment de reconnexion à soi-même.

Voici un extrait de l’excellent livre Libérez-vous de la fatigue, où son auteur Léonard Anthony, nous partage comment il a su transformer sa pause déjeuner en temps de pause et de repos indispensable à son désir de vivre autrement…

Il m’a fallu beaucoup de temps pour apprendre à me poser pour manger à la mi-journée, à prendre, là encore, un bout de temps, sans culpabiliser de le perdre.
À ceux qui doivent subir les contraintes aberrantes de certains dirigeants, qui s’accrochent à cette drôle d’idée que l’on est plus productif même fatigué, et qui n’ont qu’une demi-heure, ou même parfois un quart d’heure pour déjeuner, je suggère au contraire de profiter pleinement de ce court moment et de s’arrêter complètement
.

Quand vous mangez, vous mangez, et c’est tout.

Vous ne téléphonez pas, vous ne lisez pas vos mails personnels, vous n’envoyez pas de SMS, vous ne regardez pas une série… Je sais à quel point c’est difficile.

Vous êtes en train de manger, assis, en faisant attention à ce que vous ingérer, même si ce n’est pas toujours terrible. Un sandwich au poulet, c’est du pain, de la mayonnaise, du poulet, trois goûts différents vous les sentez ?
Vous aimez ? Vous n’aimez pas ?
En général, quand on englouti son repas, on n’en a pas la moindre idée.

Quand on suggère aux gens d’être attentif à ce qu’ils mangent, on remarque plusieurs choses: le temps de pause consacrée au repas s’allonge un peu du fait de manger plus lentement ; ils mâchent plus, mangent moins, se sentent moins lourd, moins fatigué l’après-midi.

Je me souviens d’un dîner avec le psychiatre et chercheur David Servan-Schreiber qui me racontait avoir trop long souvent manger entre deux étages, dans l’ascenseur de l’hôpital où il exerçait. Pour lui, ce type de comportement était une des sources qui ont alimenté sa tumeur et épuisé ses ressources vitales.

Pour ceux qui comme moi ont le privilège de décider du temps qu’ils s’accordent pour déjeuner, il n’est pas plus malin de réduire systématiquement cette pause à un temps social et professionnel, avec un collègue pour parler d’un dossier, avec un client, un contact, un fournisseur… C’est utile, sympathique, inévitable, mais cela ne constitue pas à mon sens une vraie coupure.

Juste être présent à cet instant du repas

Une ou deux fois par semaine je m’impose de déjeuner seul, parfois dans mon bureau, dans un parc ou dans la cour carrée du Louvre, que j’affectionne particulièrement pour le calme qui y règne. Tranquillement, sans lire, sans téléphoner, sans rien faire d’autres que manger, en profitant De ce moment de répit. Je regarde les sculptures, les arbres j’observe et me laisse prendre quelques minutes par le mouvement des nuages« .

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